Il peut arriver qu’à cause de l’âge, du stress ou en raison d’une altération de la santé, une personne perde une quantité importante de cheveux, au point d’avoir une partie du crâne dégarnie. Ce problème affecte bien plus souvent les hommes que les femmes, mais dans tous les cas, il existe des solutions très efficaces : les techniques de la chirurgie capillaire. Voici tout ce que vous devez savoir à ce sujet.
Chirurgie capillaire : principe et objectif
La chirurgie capillaire est une intervention qui vous permet de retrouver un bon volume de chevelure, notamment de combler les endroits dégarnis, grâce à une implantation à partir de vos propres cheveux. Cette pratique est pratiquement indolore, le prélèvement étant fait à partir du cuir chevelu situé à l’arrière du crâne, jusqu’à une certaine hauteur (10 cm en général). Ce fragment de peau dite « bandelette » est ensuite découpé sur une plateforme sous observation microscopique pour obtenir un micro-greffon composé de deux à douze cheveux. Cela permet de créer à nouveau une coiffure naturelle une fois que la micro greffe aura poussé. Par la suite, les greffons seront implantés sur les parties chauves à l’aide d’une petite incision dont la taille dépend des zones d’intervention. La micro greffe est plus adaptée pour une chute de cheveux localisée : sur le front ou en cas d’alopécies androgénétiques. Pour les personnes souffrant d’une calvitie importante, la greffe de cheveux n’est pas recommandée. En effet, la chevelure restante localisée dans la couronne hippocratique est généralement en quantité insuffisante et le résultat aura parfois peu de chances de satisfaire le patient.
Implantation capillaire : qualité des résultats attendus
De nos jours, de nombreux praticiens à Paris maîtrisent parfaitement les techniques de greffe capillaire. Le risque de rejet est quasi-inexistant du fait que les implants proviennent directement des propres cheveux du patient. Il y a une perte de 30 à 80% possible des cheveux émergés à cause d’une rupture d’irrigation du sang, la vascularisation variant d’une personne à l’autre. De ce fait, assurez-vous que le spécialiste prévoie de préparer votre cuir chevelu pour l’intervention, avec des soins adaptés pour que la vascularisation et l’oxygénation reprennent aussitôt après. Cette étape conditionne la conservation des cheveux. Ne soyez pas surpris si les nouveaux cheveux ont l’air rabougris au début. Au fil de leur croissance, ils reprendront progressivement leur forme initiale et adopteront au final la qualité de votre chevelure naturelle. Ensuite, la pousse sera identique à celle d’un cheveu naturel, soit entre 1 et 1,5 cm/ mois.
Greffe de cheveux : les techniques actuelles
Actuellement, on distingue deux méthodes de restauration capillaire : la méthode au laser et la technique manuelle. La première est récente et requiert l’utilisation d’un appareil à jets de lasers, permettant de perforer le cuir chevelu à la profondeur recherchée pour implanter les cheveux. Bien qu’inspirée de nouvelles technologies, cette méthode reste peu courante en raison des nombreux inconvénients qu’elle présente. En effet, par exemple, des brûlures peuvent apparaître à l’issue des perforations au laser, ce qui diminue les chances de prise du greffon. La technique manuelle a été nettement améliorée au fil de son utilisation. Privilégiez les praticiens expérimentés qui disposent de matériels spécifiques, comme le microscope électronique. Dans cette méthode, comme le spécialiste n’effectue qu'une légère fente ou une micro-perforation, il n’y a pas de risque de brûlure et l’irrigation se fera très rapidement.
De plus, le chirurgien plasticien choisira la zone de réimplantation de manière précise, ce qui ne cause pas de perte de cheveu valide. La pratique veillera aussi au respect d’une certaine asymétrie. Généralement, il faudra attendre entre un et trois mois pour la repousse.
