Publié le : 19 février 20205 mins de lecture
Vous avez déjà entendu parler de FUT, de FUE ou de DHI ? Il s’agit de trois techniques de utilisées pour la greffe de cheveux. Certes, elles sont toutes efficaces mais possèdent chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Voici comment faire pour les distinguer et choisir la plus adaptée.
Greffe de cheveux par FUE
L’objectif de chaque patient qui souhaite une greffe de cheveux est d’obtenir un résultat qui soit le plus naturel possible. Cela dépendra non seulement du médecin mais également de la technique chirurgicale à laquelle il va recourir pour satisfaire son patient. Une étude plus longue et plus sérieuse s’impose donc.
La greffe de cheveux, depuis ses vingtaines d’année de création, use actuellement de nombreuses techniques d’intervention. La plus célèbre est la méthode FUE. Ce qui la différencie des autres, c’est la procédure par laquelle le médecin intervient. Elle consiste à extraire une par une 1000 à 1500 unités folliculaires dans la zone donneuse du cuir chevelu et à les placer dans la zone receveuse.
À titre d’information, dans la greffe de cheveux, on détermine par « zone donneuse » toutes les zones se trouvant à l’arrière de la tête, et par « zone receveuse » la couronne et les zones frontales où il y a le moins de cheveux. La méthode de la FUE nécessite de mettre le patient sous anesthésie locale et d’utiliser un extracteur automatisé particulier pour l’opération. L’entretien des transplants par FUE requiert aussi un environnement humide et froid entre 2 à 4 °C, avant d’être transplantés dans la zone receveuse via un dispositif d’implantation spécial.
Les résultats de cette méthode de greffe de cheveux sont assez satisfaisants et naturels. Les cheveux repoussent à 95%. Cependant, certains peuvent tomber après 2 à 6 semaines suivant l’opération, soit durant la phase dite télogène. Bref, la FUE est la méthode la plus répandue et la plus maîtrisée.
À lire en complément : Quelle est la meilleure technique de greffe de cheveux ?
Qu’en est-il alors de la méthode DHI ?
On désigne par DHI ou « Direct Hair Implantation » le greffage de cheveux via l’utilisation d’un stylo implanteur spécial appelé DHI Implanter ou CHOI Pen. La différence avec la FUE, c’est qu’ici, on n’a nul besoin de maintenir les transplants dans une zone de conservation mais on les transplante directement après extraction sur la zone receveuse.
De plus, les médecins peuvent extraire d’autres cheveux dans d’autres parties de votre corps si votre zone donneuse est faiblement couverte. Cependant, cette méthode de greffe de cheveux nécessite d’abord des examens médicaux comme le test de perte de cheveux et une analyse capillaire personnelle afin de connaître les antécédents médicaux.
Ses avantages ? La densité de cheveux fournie est plus élevée et il n’y a point de saignement ni de croûtes ou de piqûres. Pour plus d’information, vous pouvez vous renseigner sur le site de Body Expert.
Et pour finir, la méthode FUT…
La technique de FUT ou Transplantation des Unités Folliculaires est une autre méthode de microtransplantation via une bandelette. Dans cette technique de greffe de cheveux, le médecin prélèvera une bande horizontale de cuir chevelu bien fournie puis des greffons, pour ensuite les transplanter dans la zone receveuse chauve.
Cette 3ème technique est destinée à tout le monde, aussi bien aux hommes qu’aux femmes, et peut amplement satisfaire les personnes qui souffrent de grande calvitie. Le patient est sous anesthésie locale accompagnée d’une sédation orale. Certes, les nouveaux cheveux ne poussent qu’après 6 mois à 1 an mais le taux de croissance est très élevé.
Par rapport aux deux autres techniques, les gens optent moins pour celle-ci car l’on peut ressentir des tiraillements au niveau de la zone donneuse et un œdème dans la zone receveuse après opération, une fois que les effets de l’anesthésie se dissipent. Les petites croûtes sont inévitables avec cette méthode de greffe de cheveux.
